Au global, tous types d’isolation confondus, le constat est sans appel. 64% des maisons déjà existantes qui ont réalisé un DPE après 2022 montrent une qualité d’isolation thermique de leur enveloppe moyenne ou insuffisante. Mais tous les postes d’isolation ne sont pas logés à la même enseigne.
Selon les DPE réalisés après 2022, la majorité des maisons françaises possèdent une mauvaise
isolation des murs par l’extérieur (ITE) : 56% ont une qualité d’isolation des murs insuffisante et 13%
possèdent une qualité d’isolation considérée comme moyenne.
En enveloppant une maison d’une couche isolante, l’ITE fait augmenter la température intérieure jusqu’à 2,5 degrés. Ajoutons à cela un coup de neuf sur la façade et l’isolation thermique des murs se positionne comme une opération de travaux parfaite.
Pourtant, les chiffres parlent d’eux même : les maisons françaises sont en mal d’ITE. Et, paradoxalement, l’Anah a supprimé son forfait MaPrimeRénov’ à destination des ménages les plus aisés début avril 2023. La subvention reste toujours accessible pour les autres catégories de ménages :
- 75€/m² pour les ménages aux revenus très modestes
- 60€/m² pour les ménages aux revenus modestes
- 40€/m² pour les ménages aux revenus intermédiaires
Très en retard par rapport à ses voisins européens, la France commence à encourager massivement la rénovation énergétique globale des bâtiments, notamment par l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). Le plan de relance de 2020 va dans le bon sens, en proposant un dispositif élargi d’aides au financement des travaux. Grâce à ces mesures incitatives, nos compatriotes vont bientôt découvrir l’avantage évident d’isoler sa maison : faire des économies d’énergie considérables. Mais ce n’est
pas tout ! C’est bien simple, l’inconvénient de l’ITE, n’est pas facile à trouver. En tant qu’expert de l’isolation, le groupe France Environnement est le partenaire privilégié des Français pour améliorer la performance énergétique de leur logement.
Les pays nordiques, champions d’Europe de l’ITE
À titre de comparaison, les Italiens perdent 1,5°, les Britanniques 3°, et les Norvégiens 0,9° ! Si on comprend bien que les pays scandinaves connaissent des températures extrêmes qui les obligent à isoler davantage leurs maisons, il faut également attribuer ces larges différences aux politiques gouvernementales en matière de rénovation et d’efficacité énergétique.
Performance énergétique des bâtiments : la France « en queue de peloton »
Le Haut Conseil pour le Climat l’a confirmé dans son rapport annuel 2020 : la France connaît « un retard important sur la trajectoire de la stratégie bas-carbone dans le secteur du bâtiment ».
Heureusement, le plan Climat lancé par le gouvernement cette année a pour objectif de lutter contre la précarité énergétique, en accompagnant les ménages dans leur rénovation thermique et en accélérant la rénovation des bâtiments tertiaires. Cela passe par des avantages financiers et fiscaux (MaPrimeRénov’, qui remplace le crédit d’impôt, mais aussi diverses subventions, réduction de la TVA, prêts bonifiés…).
L’accent est notamment mis sur la rénovation énergétique globale : ne pas se limiter à un seul poste de rénovation, mais privilégier un bouquet de travaux permettant une efficacité optimale. L’isolation thermique par l’extérieur est l’allié n°1 de
cette transformation globale, car elle très efficace et simple à mettre en place.
